© Victor Tonelli |
Corps lisant, corps chantant... décor mouvant. Un peu à cour, un peu à jardin, le mur se meut, entraînant le déséquilibre des corps. Mur décor qui s’approche du quatrième mur, dévorant les corps. Il faudra repousser le mur, décor à corps.
Alors le décor prends corps, à leur corps défendant. Décor acteur parmi les
© Christophe Raynaud de Lage |
©Christophe Raynaud de Lage |
Et l’envers du décor devient décor. L’envers du mur est un mur d’escalade. Ou une bibliothèque remplie de livres blancs. Un livre tombe. Un imprévu livre vivant. Livre qui plie les corps à sa guise, sens dessus dessous.
Et le décor tourne sans fin comme tournaient les portes du château de Barbe-Bleue.
Angoisse de la toile blanche, des lampes lucioles inquiétantes du Prisonnier. Celles-ci laissent les traces fluorescentes, rais de vie, vies bientôt rayées.
Il n’y a plus de corps, devenus sans objet. Juste un robot à écrire. Un robot à faire apparaître des E. Errer, écrire, réécrire. Cri... du corps.
TNT, 14 décembre 2016
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